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Dorothée Ferreira, au service des seniors

Press Release                                                                                       03  Juillet 2020

La directrice générale d’Indépendance Royale est désormais aussi présidente du syndicat patronal Medef Limousin.

L’ascension de Dorothée Ferreira impressionne, entamée dans un quartier populaire de la capitale porcelainière de Limoges où elle est née, puis revenue, après des débuts dans une société métallurgique de l’Oise.

Chez Indépendance Royale, leader français de l’équipement des seniors à domicile, basé dans la cité limousine, cette fille d’un père peintre en bâtiment, et d’une mère agent de sécurité en hôpital, est entrée en 2007 comme assistante commerciale. Pour un CDD de trois mois, son BTS sous le bras.

Neuf ans plus tard, elle en est devenue la directrice générale. A 41 ans, elle dirige désormais, au côté de Dominique Boulbès, près de 300 personnes, salariés et indépendants. Et une société en plein essor, qui a vu ses ventes bondir de 57 % en 2020, portées par le vieillissement de la population, les aides de l’Etat pour les aînés et la crise sanitaire : les seniors, contraints de rester chez eux pendant le confinement, ont entrepris des aménagements. « Notre force vient de notre orientation multiproduit. Et notre croissance est régulière pour un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros en 2019 », précise cette femme bosseuse, appliquée, ambitieuse.

Son secret ? « Dès que je trouve qu’il y a quelque chose qui peut être amélioré, optimisé, même si cela ne me concerne pas directement, je le dis, j’y vais », a-t-elle confié au quotidien « Le Populaire du Centre ».

Il s’agit d’agir!
Au Medef, où elle est entrée il y a trois ans, Dorothée Ferreira aura connu une réussite tout aussi rapide, désignée dans un premier temps comme trésorière de la section haut-viennoise, avant d’en prendre, en septembre 2019, la présidence. Elle vient d’être élue présidente régionale du « territoire » de l’ancien Limousin qui s’étire sur trois départements. Dans la foulée, elle a intégré en 2020 le bureau exécutif national du syndicat, tout en s’impliquant dans le « comex 40 », l’organe de réflexion de celui-ci.

« Ma vocation est celle de nos statuts, explique-t-elle, défendre les intérêts de nos adhérents-entrepreneurs, mais aussi apporter à leurs salariés un confort accru dans leur travail, un épanouissement. Notez qu’une présidente n’agit jamais seule, que ce soit en entreprise ou en organisme social, et que je me suis entourée dans les deux cas d’une équipe compétente.»

Autre objectif ? Augmenter le nombre des inscrits au Medef Limousin (200 pour l’instant) et peaufiner la future structure, qui verra la fusion des organismes départementaux, la nomination de vice-présidents… bref, la construction territoriale d’un ensemble efficace et pérenne… « Il ne s’agit pas de se contenter de commissions, mais d’agir, poursuit-elle. Je souhaite transformer l’image du Medef, qui n’est pas uniquement un regroupement de grandes entreprises, mais un rassemblement de PME. Ici en Limousin, 48 % des adhérents ont moins de 10 salariés, un tiers en ont 50… »

La passion des « gros cubes »
Dorothée Ferreira avance, vite, loin. D’ailleurs, cette mère de deux garçons confesse une passion des « gros cubes », dévorant les kilomètres au guidon de sa Harley-Davidson. Son Graal porte le nom de « Route 66 », ruban américain d’asphalte mythique parcouru par les stars, de Marlon Brando à Johnny Hallyday ou Peter Fonda. De quoi estomper son image sérieuse et réservée de cheffe d’entreprise.

« Ce n’est pas incompatible, affirme-t-elle, c’est juste un peu atypique. La moto est ma passion, et celle de mes enfants qui à 8 et 15 ans sont déjà équipés en la matière, partageant mes aventures sur routes et chemins. Nous sommes souvent en bande, avec d’autres adeptes de beaux engins et de nature. » Mais développer son entreprise reste néanmoins sa priorité… en trouvant du sens. Dixit, à nouveau, « Le Populaire du Centre » : «Le bonheur, c’est quand on a compris ce qu’on faisait sur cette Terre et qu’on laisse quelque chose. C’est ça, mon ambition : laisser une trace… »

Jean-Pierre Gourvest (Correspondant à Limoges)

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03/07/2020 | Categories: Non classifié(e) |